Lors de mon arrivée à Nantes, au cours de l’été 2018, la hausse des températures plongeait la ville dans une lourde torpeur. Un saut sur la côte atlantique ne fut pas de trop. C’est à Pornic qu’eut lieu cette escapade, du côté de la Birochère. Avec mon mari nous nous garâmes le long de la petite route qui descend vers l’océan. Nous prîmes le temps de marcher le long du sentier qui jouxte la côte en surplomb, pour nous abreuver d’air, de lumière et d’océan.
Notre deuxième escapade pornicaise se tint en hiver, peu après Noël. C’est avec nos chaussures de randonnées aux pieds que nous foulâmes les rochers de la plage, à marée basse, entre les points d’eaux où les algues se mouvaient gracieusement au gré des variations aquatiques. Je me souviens de ces contrastes colorés, entre les rochers recouverts de petites moules et de divers coquillages, le vert des algues et les tons chauds du sable et de la vase.
Depuis, Pornic est devenu pour moi, comme pour beaucoup, je suppose, une destination qui m’extrait du temps. Les cabanes des pêcheurs, comme les demeures d’un autre siècle, ralentissent le déroulement des heures et offrent un havre de paix.
Lorsqu’une association me confia la réalisation d’une affiche pour un événement à Pornic, je ne me fis pas prier, et effectuai plusieurs variations pornicaise à partir d’une de mes photos prise sur le lieu… je vous les partage pour le plaisir des yeux…