Ce n’est pas un « scoop », c’est bientôt Noël, suivi du passage vers la nouvelle année.
Je ne sais pas pour vous, mais pour moi cette période m’évoque l’écriture de cartes de vœux.
Non seulement les cartes pour souhaiter un joyeux Noël, écrites lors de la période de l’Avent, mais encore les cartes de vœux pour la nouvelle année, dont l’envoi est possible tout au long du mois de janvier, avec éventuellement une session de rattrapage en février pour le nouvel an chinois.
Les traditions en elles-mêmes ne m’intéressent que lorsqu’elles ont du sens, et j’avoue que l’écriture des cartes me tient à cœur. Ça m’attriste d’entendre dire « les fêtes de fin d’année », non pas parce que « c’était mieux avant », mais parce que ça réduit à une seule période deux occasions distinctes de s’écrire des paroles d’encouragement, de se donner des nouvelles, de créer du lien, de se faire du bien.
Je déplore les moments que je ne prends pas pour cela, la procrastination et patin couffin…
Écrire du courrier, c’est toute une démarche.
D’abord, il y a la carte, si j’ai le temps, je ne l’achète pas, je la fabrique.
Papiers canson colorés, vieilles publicités ou revues, papiers déchirés, ciseaux, colle, des mots, des images, des montages, assortiment de couleur et de forme, toutes choses élaborées en pensant particulièrement à la personne qui va recevoir cette carte.
Ne pas négliger le timbre, qui fait complètement partie de cet objet d’amitié, puis l’écriture de l’adresse, et enfin, le moment où la carte est glissée dans la fente d’une boîte aux lettres.
Il reste quelques jours avant Noël, et ensuite un mois pour s’écrire des encouragements pour démarrer la nouvelle année.
Alors, à qui pouvons-nous penser précisément pour l’envoi de jolies cartes ?